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Commencer une sexothérapie pour en finir avec le vaginisme !
vaginisme solutions, travail en quelques séances pour des résultats visibles
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Vaginisme solutions : en toute bienveillance et dans le respect de votre identité
Suite aux nombreux questionnements dont on me fait part en consultation, j’ai décidé de créer une petit chronique de plusieurs articles autour du vaginisme.
Dans cet article, nous aborderons la détresse que l’on peut ressentir face à une prise en charge non adaptée. Nous aborderons le vécu subjectif de femmes qui ne se sont pas senties écoutées parfois même respectées et considérées lors d’une séance chez un praticien.
Pour trouver des solutions au vaginisme, il est important de comprendre les problèmes de la prise en charge aujourd’hui. Nous nous intéressons donc à une partie du problème au coeur des consultations, une fois le pas enclanché vers la guérison…
Disclaimer : Les témoignages ci-après ne représente absolument pas le vécu de toutes les femmes. Cet article n’a pas non plus le dessein de dépeindre un cadre médical ou thérapeutique non safe pour les personnes atteinte de vaginisme. Il prend ressource sur des réalités de terrain et a pour but de décrire des situations réelles pour mieux s’en prémunire. Merci à tous les professionnels qui donnent chaque jour le meilleur d’eux même pour accompagner des patientes en souffrance. Merci aux femmes qui m’ont fait confiance dans le recueil de leurs témoignages et pour leur accompagnement. A toutes les autres, ne lâchez rien, des solutions existent et des femmes dépassent leur vaginisme tous les jours, croyez en vous !
Les noms ont été changés afin de préserver l’anonymat de chacune.
Soigner son vaginisme, c’est possible avec sa sexothérapeute en téléconsultation ou au cabinet
On m’a fait comprendre que c’était dans la tête, mais c’est tout – Fatou
Vaginisme solutions ? La souffrance dans un cadre thérapeutique non safe
A la détresse liée au vaginisme lui-même, s’ajoute parfois une détresse liée au cadre thérapeutique… En effet, je ne compte plus les fois on l’on me dit ne pas s’être sentie accompagnée, encadrée. Parfois même juste accueillie et rassurée lors d’un rdv chez un médecin ou un thérapeute.
Et c’est peut-être le pire… En effet, vivre la problématique du vaginisme est déjà très difficile… Entre la perte de confiance en soi, la peur de ne pas être assez “femme”, la pression familiale ou sociale sur l’attente d’une grossesse…
Mais lorsqu’on a enfin pu mettre le mot dessus, recherché un spécialiste, sauté le pas de la consultation… Puis, commencé à se confier et qu’on a l’impression de se retrouver face à un mur … C’est une souffrance supplémentaire. Heureusement, il existe des personnes passionnées et professionnelles qui prendront le temps de vous accompagner et de vous expliquer. Ne laissez pas 1 ou plusieurs mauvaises expériences vous décourager : sage-femme, gynécologue, sexothérapeute, kinésithérapeute, il existe différentes approches, l’une vous conviendra.
Relativiser ne doit pas se faire au détriment d’un vrai accompagnement (pour trouver des solutions à son vaginisme)
Oui, l’écrasante majorité des vaginismes sont d’origine psychologiques. Mais pardon, le burn out peut aussi avoir pour cause du harcèlement moral, le stress est en parti déterminé par la représentation qu’on se fait de certaines situations, la qualité dune relation sexuelle en partie liée à la qualité relationnelle que l’on a avec son partenaire… alors arrêtons de croire que parce que c’est “psychologique” alors, ce ne serait pas si grave. Et donc de relativiser (encore une fois) la souffrance des femmes. Le comprendre cest une chose, mais cela ne doit pas entraîner un délaissement de la prise en charge. Oui, il y a des déterminants sociaux, culturels, psychologiques et personnels au vaginisme. Oui c’est en partie dans la tête. Mais la tête et le corps sont étroitement liés, ca ne reste donc jamais “dans la tête “. Quand bien même ça l’était, il serait temps d’accueillir et d’accompagner comme il se doit cette souffrance…Plutôt que de la balayer d’une geste qui rajoute à la charge mentale de ces femmes…
C’est comme si je devais faire des choses mais que personne ne s’intéressait à moi, à ma souffrance, à comment je ressens les choses – Camille
Le vaginisme en tant que symptôme, l’importance d’une prise en charge multidimensionnelle
Lorsque je reçois Camille, elle a déjà consulté énormément de praticiens pour l’aider à s’en sortir. Problème, on lui a dressé un nombre de choses à faire avant se comprendre qui elle était. Le travail des dillatateurs, les massages vaginaux, elle connait par coeur. Le problème c’est qu’elle a senti qu’on lui disait de “faire” des choses avant de cherchait à comprendre comment elle les vivait. En l’occurence, plusieurs étapes sautées pour ne s’intéresser qu’au symptôme physique. Résultat, Camille se retrouve avec une “boite à outil” qu’elle peut utiliser, mais elle se sent seule et ne ressens pas avoir avancé. Finalement, c’est comme si elle se sentait encore plus seule qu’avant d’avoir consulté. Car oui, elle a des “solutions” mais elle n’y arrive pas. Comment faire alors si même ces solutions ne peuvent pas l’aider ?
Or, on l’a assez dit : le vaginisme est un symptôme ! Il n’est pas le problème en soi, il illustre un problème. Par conséquent, c’est à la source qu’il faut aller…pas simplement sur ce qu’on voit du problème et donc au-delà du symptôme “physique”.
En sexothérapie, on travaille à la fois au niveau pratique (exercices) mais aussi et surtout au niveau de l’histoire de la personne, sur ses représentations. C’est en comprenant, en identifiant certaines choses qu’on arrive à rétablir la mobilité des pensées et des représentations et donc a réintroduire de la fonctionnalité au niveau organique.
Des solutions au vaginisme dans un cadre bienveillant et pragmatique | La sexothérapie pour enfin sortir du vaginisme
J’ai eu la sensation qu’on ne respectait pas ma composante spirituelle et mes choix, comme si ça allait régler le problème – Kalya
Vaginisme : l’aliénation et les stéréotypes raciaux au coeur des consultations (empêchant de trouver des solutions)
C’est l’un des retours que j’ai beaucoup de la part des femmes croyantes et/ou racisées que je reçois.
Tout d’abord, si ce n’est pas fait, je vous invite à lire ce petit article expliquant certaines liens entre son origine/sa couleur de peau/ sa confession réelle ou attribuée et la santé mentale.
Les biais et réflexions racistes n’échappent pas au monde médical. Certains praticiens font l’effort de ne pas faire de leurs convictions personnelles un obstacle dans leur accompagnement professionnel. Cependant d’autres ont plus de mal (ou n’en font pas une priorité), ce qui fragilise davantage le cadre thérapeutique. Voire peu engendrer des violences (voir le syndrôme méditerranéen).
Une grande partie des femmes maghrébines, noires, croyantes visibles (musulmanes portant un hijab par exemple) ou non que j’ai pu recevoir me partagent ressentir de l’incompréhension, voire du mépris lorsqu’elles évoquent leur problématique à un professionnel. Les stéréotypes, le manque de déconstruction, des carences déontologiques peuvent malheureusment conduire à certains manquements. Ainsi : vous ne devez jamais subir certaines remarques déplacées ou des manquements à votre intégrité. Alors, n’hésitez pas à établir des limites claires vous permettant d’évoluer dans un cadre thérapeutique bienveillant et confiant. En cas de doute, transmettez votre malaise ou vos doutes à votre thérapeute, et si vous ne vous sentez pas du tout à l’aise, trouvez en un autre.
Encore une fois, je tiens à préciser que ces cas là sont loin de représenter la totalité des thérapeutes, bien loin et heureusement !!! Cependant, il était nécessaire de pouvoir mettre des mots et de ne pas silencier cette souffrance lorsque la prise en charge n’est pas adaptée voire manque à son éthique.
Il existe des solutions au vaginisme ! Un accueil éthique et global de la femme sont nécessaires à une bonne prise en charge.
Pour comprendre où vous en êtes et commencer à trouver des solutions, prenez rendez vous dès que possible avec un professionnel (sage femme, sexothérapeute, gynécologue…).
Vous avez dépassé votre vaginisme au cabinet ou ailleurs et vous souhaitez témoigner ? Contactez nous 🙂
Ma sexothérapeute certifiée en ligne pour dépasser mon vaginisme et enfin trouver des solutions